• À cause du changement climatique Les tortues marines du Yémen sont menacées d'extinction en raison du manque de mâles

    ArabiaWeather - Il semble que les effets du changement climatique soient devenus évidents sur les animaux et les plantes, car de nombreuses études réalisées au cours des dernières années ont montré que le réchauffement climatique a entraîné une pénurie de tortues mâles dans plusieurs régions du monde, depuis la côte de Floride. à la barrière de corail en Australie, et les effets ont atteint le Yémen.

    En 2018, des chercheurs américains révélaient que les tortues vertes au nord de la Grande Barrière, au nombre de 200 000, pour la plupart des femelles, menaçaient cette espèce considérée comme d'importance mondiale, selon l'Agence France-Presse.

    Les tortues marines sont menacées d'extinction en raison de la pénurie de mâles due au changement climatique

    Les effets ont atteint le Yémen, où les tortues marines sont désormais menacées d'extinction en raison d'une pénurie de mâles due aux effets du changement climatique.

    Cette tortue profite du calme nocturne pour se diriger vers les plages de sable fin du sud du Yémen et y pondre ses œufs, qui sont souvent des « femelles » en raison du réchauffement climatique. Selon l'un des bénévoles de la protection des tortues marines, il a déclaré : « Ces dernières années, la plupart des bébés tortues sont des femelles en raison de la hausse des températures.»

    Il a souligné que la baisse des températures et l'approche de l'automne conduisent à la présence d'un mélange de mâles et de femelles parmi les jeunes tortues, et que le changement climatique global et la persistance de chaleurs extrêmes pendant des périodes plus longues chaque année augmentent le phénomène de déclin. en nombre de mâles.

    De plus, « beaucoup de mâles sont morts récemment sur les plages », même si leur nombre est faible et a considérablement diminué au fil du temps.

    Au Yémen, le nombre de tortues marines femelles est 90 % supérieur à celui des mâles

    Jamal Bawazir, chef du département de biodiversité au Centre d'études et des sciences de l'environnement de l'Université d'Aden, l'une des plus grandes villes du sud et siège du gouvernement intérimaire du Yémen, souligne que les études menées dans de nombreuses zones côtières zones ont confirmé que le pourcentage de femmes par rapport aux hommes est supérieur à 90 %.

    Il prévient que le déclin de la proportion de mâles en général constitue une menace d'extinction des tortues marines dans les années à venir.

    Il appelle les autorités à prendre des mesures urgentes et propose notamment la formation d'une équipe technique spécialisée pour surveiller les tortues dans les zones de nidification, collecter les œufs et les placer dans des nurseries de sable adaptées dans le but d'augmenter le nombre de mâles.

    Les températures pendant la période d'incubation déterminent le sexe des tortues

    Des experts internationaux suggèrent également l'idée de placer des types de parasols sur les plages que les tortues choisissent pour construire leurs nids, dans le but de fournir des températures appropriées pour les œufs. Cependant, Jamal Bawazir souligne que la mise en œuvre de telles opérations est considérée comme très difficile dans les circonstances actuelles.

    Il convient de noter que les températures pendant la période d’incubation des œufs déterminent le sexe des tortues, car les mâles se forment dans un climat plus froid que celui nécessaire à la formation des femelles.

    2023-10-052023-10-05 

    طقس العرب
    فريق تحرير طقس العرب

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  • 5 octobre 2023, 17 h 21 min

    La carapace d’une tortue de six millions d’années pourrait encore contenir des traces d’ADN

    Une équipe de chercheurs annonce avoir possiblement isolé des traces d’ADN ancien dans les os fossiles vieux de six millions d’années d’une tortue éteinte. Si elle se confirme, cette nouvelle découverte prouverait que le matériel génétique peut durer beaucoup plus longtemps qu’on ne le pensait auparavant.

    Un fossile de tortue exceptionnel

     

    Le genre Lepidochelys comprend plusieurs espèces de tortues marines, dont la plus célèbre est la tortue de Kemp (Lepidochelys kempii) et la tortue olivâtre (Lepidochelys olivacea). Elles sont malheureusement toutes menacées d’extinction en raison de la perte d’habitats côtiers, de la pêche accidentelle et d’autres menaces.

    L’histoire évolutive de ce genre est toutefois encore mal comprise en grande partie en raison de l’absence de registres fossiles incontestés pour ce groupe. Les tortues marines ont en effet des os légers et peu d’os solides qui se fossilisent bien, ce qui rend leur préservation difficile, d’où l’intérêt de cette nouvelle découverte.

    Dans le cadre d’une étude, des chercheurs décrivent une carapace partiellement préservée fouillée dans la formation Chagres (Miocène supérieur) du Panama. Vieille d’environ six millions d’années, elle représente le plus ancien enregistrement fossile de Lepidochelys. L’espèce est potentiellement étroitement liée à L. olivaceacar, une espèce ancienne récemment découverte. Elle partage en effet un nombre similaire d’écailles pleurales, mais son statut taxonomique précis reste incertain.

    La carapace d’une tortue de six millions d’années pourrait encore contenir des traces d’ADNe

    De véritables tracs ADN ?

     

    Les scientifiques expliquent également avoir potentiellement isolé des traces d’ADN enfermées dans les ostéocytes de la tortue. Ces cellules jouent un rôle important dans le métabolisme osseux et la régulation de la densité osseuse. Plus précisément, les chercheurs ont examiné ces ostéocytes au microscope et ont remarqué des structures internes qui ressemblaient à des noyaux. Or, le noyau est la partie des cellules qui contient l’ADN, le matériel génétique de l’organisme. Les chercheurs ont ensuite effectué un test pour vérifier si l’ADN était présent dans ces structures ressemblant à des noyaux. À leur grande surprise, le test a donné un résultat positif.

    Notez cependant que bien que ce résultat constitue une assez bonne preuve que le matériel génétique se trouve effectivement dans les ostéocytes de la carapace de tortue, ce n’est pas une preuve directe. Pour confirmer la présence de matériel génétique, les chercheurs auraient dû identifier cet ADN pour ensuite le séquencer. Malgré tout, cette découverte pourrait potentiellement tout changer. En effet, rappelons que le plus ancien ADN récupéré et séquencé jusqu’à présent provient d’un mammouth vieux de 1,2 million d’années découvert enfoui dans le pergélisol sibérien.

    Avec leurs six millions d’années d’existence, ces possibles traces d’ADN suggèrent que le matériel génétique pourrait potentiellement rester préservé beaucoup plus longtemps qu’on ne le pensait, même dans des environnements plus chauds qui ne sont pas favorables aux molécules d’ADN.

    Les détails de l’étude figurent dans le Journal of Vertebrate Paleontology.


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    Certaines tortues survivent à l’hiver en bougeant sous la glace

    C’est l’hiver, vous vous promenez sur un lac ou un étang gelé quand vous apercevez soudain des centaines de tortues sous vos pieds. Mais que font-elles sous la glace  ?


    À lire aussi : Le secret de l’hibernation des tortues : respirer par le derrière !


    Les tortues d’eau douce de régions tempérées comme le Canada doivent affronter pendant plusieurs mois chaque année des conditions hivernales rigoureuses avec des températures pouvant descendre sous 0 °C et la formation de glace sur les plans d’eau.

    Pour les huit espèces de tortues d’eau douce du Canada, cette couche de glace – et surtout l’eau qui se trouve dessous – constitue un refuge contre les températures glaciales de l’air. Si la glace protège les tortues des froids intenses, elle leur pose néanmoins un défi en leur restreignant l’accès à l’oxygène atmosphérique.

    La vie sous les glaces

    Certaines espèces, comme la tortue serpentine (Chelydra serpentina) et la tortue peinte (Chrysemys picta), se sentent parfaitement bien en passant plusieurs mois immergées dans une eau pauvre en oxygène. Cependant, d’autres espèces sont plus affectées par le manque d’oxygène et ne peuvent survivre plus de quelques semaines à la fois sans un apport adéquat en oxygène. Ces espèces doivent extraire l’oxygène dissous dans l’eau pour survivre.

    Certaines tortues survivent à l’hiver en bougeant sous la glace

     Tortue serpentine sous la glace dans le Sud de l’Ontario. (Lucas Foerster/iNaturalist)CC BY

    La tortue géographique (Graptemys geographica) est l’une d’elles. On a pu l’observer en train de se déplacer sous la glace en hiver.

    Les biologistes marins Barton Warren Evermann et Howard Walton Clark ont observé des tortues géographiques il y a plus d’un siècle.

    En novembre 1991, au cours d’une plongée dans un site d’hibernation collectif situé au Vermont, des biologistes marins ont pu voir des tortues géographiques marcher sur le fond d’une rivière avant qu’elle ne soit couverte de glace, alors que la température avait descendu à près de 0 °C.

    Ces observations nous incitent à penser que ce comportement peut être important pour la survie des tortues en hiver. Sinon, pourquoi puiseraient-elles dans leurs réserves d’énergie hivernales limitées pour se déplacer  ?

    Mais les tortues se déplacent-elles beaucoup pendant l’hiver  ?

    Avancées technologiques

    Pour suivre les mouvements des tortues géographiques sous la glace, notre équipe a collé un accéléromètre triaxial – un dispositif qui recueille des données – sur 40 tortues dans un site d’hivernage connu de l’est de l’Ontario. Les appareils ont enregistré les mouvements, la profondeur et la température des tortues pendant les sept mois où elles sont restées sous la glace.

    Les accéléromètres triaxiaux fonctionnent de la même manière qu’une montre FitBit ou Apple – ils produisent une valeur appelée accélération dynamique globale du corps. Ce résultat calcule la quantité de mouvements quotidiens de chaque tortue.

    En combinant ces informations avec les mesures de profondeur et de température, nous avons pu dresser un tableau détaillé du comportement de toutes les tortues sans les observer directement.

    Certaines tortues survivent à l’hiver en bougeant sous la glace

     Une tortue géographique nage sous l’eau avec un accéléromètre triaxial fixé sur le dos. (Grégory Bulté)CC BY

    Mouvements quotidiens

    Nos résultats nous ont surpris. Les données montrent que les tortues géographiques se déplacent localement tous les jours de l’hiver. Bien que cela puisse varier d’un individu à l’autre, il est intéressant de noter que le mouvement est continu tout au long de la saison froide et qu’il n’est pas si différent de celui des semaines précédant la formation de la glace qui emprisonne les tortues pour l’hiver.

    Bien que nous anticipions un certain niveau d’activité sur la base d’observations antérieures, nous ne nous attendions pas à ce que les tortues bougent autant tout au long de l’hiver.

    Comme on ne trouve que peu d’oxygène sous la glace et que les tortues géographiques ne peuvent s’en passer très longtemps, on peut présumer qu’elles se ménagent pour limiter leur consommation d’oxygène. Nos instruments nous ont également indiqué que les tortues évoluaient dans une eau d’environ 1 °C, température à laquelle la plupart des reptiles développent une léthargique incontrôlable.

    C’est peut-être le fait de rester au frais qui permet aux tortues de demeurer actives. Il est probable qu’en se trouvant à des températures proches du point de congélation, le métabolisme des tortues géographiques ralentisse, diminuant ainsi leur besoin en oxygène et prolongeant l’utilisation de cette ressource limitée.

    Effets du mouvement

    Nous pensons que les tortues géographiques restent actives en hiver pour satisfaire leur besoin en oxygène afin de survivre pendant cette saison. Une activité réduite sert peut-être à remplacer la couche limite d’eau pauvre en oxygène sur leur peau par de l’eau fraîchement oxygénée, améliorant ainsi leur capacité à « respirer » par la peau.

    Peut-être les tortues se déplacent-elles aussi pour chercher dans leur environnement des microclimats avec une concentration accrue d’oxygène ou qui présentent des profils de température et de profondeur qui leur conviennent mieux. Cela pourrait leur permettre de mieux satisfaire leurs besoins physiologiques et leur apport en oxygène tout au long de la saison froide.

    La majeure partie de ce que nous savons sur les reptiles des régions tempérées est basée sur des recherches effectuées pendant les mois où ils sont les plus faciles à observer. Nous passons ainsi à côté de plusieurs mois de leur cycle annuel. Avec le climat qui change de plus en plus, il est important de comprendre la vie hivernale des reptiles afin de pouvoir prévoir les incidences des bouleversements climatiques sur leur vie.

    La version originale de cet article a été publiée en anglais.

     

    PhD Student, Aquatic ecology, Carleton University 

     Publié: 25 septembre 2023, 20:26 CEST

    L’expertise universitaire, l’exigence journalistique

    The Conversation


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  • Les tortues sont des créatures majestueuses. Celle-ci, aperçue par des touristes sur la plage, est la plus grande tortue de mer du monde.

    La plus grande tortue de mer du monde sort de l’eau et c’est fascinant

    Cette tortue luth est sortie de l’eau et s’est reposée sur le sable, pour ensuite retourner à la mer.

    Ces tortues sont les plus grandes de toutes les espèces, et il est rare de les trouver se reposant sur le rivage. Leur particularité réside dans leur corps en forme de larme et leur paire de grandes nageoires. Grâce à celles-ci, elles peuvent facilement naviguer sur les eaux et s’adapter aux courants. Les nageoires avant de la tortue luth peuvent atteindre une hauteur de 2,5 mètres, ce qui en fait la tortue marine la plus grande du monde, mais ce n’est pas leur seule caractéristique.

    La plus évidente est qu’elles n’ont pas d’os et de carapace, mais la peau est très épaisse et ressemble à du cuir, d’où leur nom.La tortue luth est généralement gris foncé ou noire avec quelques taches blanches. C’est tellement beau ! Regardez cette vidéo d’une tortue luth repérée sur la plage: ICI

    La plus grande tortue de mer du monde sort de l’eau et c’est fascinant


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  • Une bonne nouvelle n'arrive jamais seule ! La naissance des tortues caouanne attendue depuis plusieurs jours à Fréjus et Saint-Cyr-sur-Mer (Var) a eu lieu mercredi soir, à une heure d'intervalle. À cette heure, plus de 120 tortillons ont pu prendre la mer.

    Des petites tortues sont nées à Fréjus et Saint-Cyr-sur-Mer

    Emergence des tortillons à Saint-Cyr-sur Mer ce jeudi 20 septembre 2023 en soirée Mathieu Imbert

    Ce moment était attendu depuis des jours et des semaines à Fréjus et à Saint-Cyr-sur-Mer. Après la découverte de nids de tortues caouanne, les naissances des petits bébés tortues étaient guettées. L'éclosion a donc eu lieu mercredi en fin de journée à Fréjus, puis en soirée à Saint-Cyr-sur-Mer. Ce jeudi à cette heure, car l'éclosion peut durer plusieurs jours, plus de 120 tortues ont pris la mer. 

    À Fréjus, après 59 jours d'incubation, une quarantaine de tortillons ont quitté leur nid entre 18h14 et 18h33. Une vingtaine d’autres bébés ont ensuite gagné la mer.

    À Saint-Cyr-sur-Mer, l'attente a été beaucoup plus longue. Car si la durée d'incubation de la ponte d'une tortue caouanne est en moyenne de 55 jours, les naissances sont intervenues à Saint-Cyr après 65 jours d’incubation ! Mercredi soir donc, à 19h26, une première petite tortue a percé la membrane de son œuf à l’aide de sa dent d’éclosion, placée sur le haut du bec. Jusqu'à 20h18, quelque 62 tortillons ont parcouru les 13 mètres de plage les séparant de la mer, certaines en moins de 10 minutes... et devant de nombreux témoins attendris !

    Cet été, fait exceptionnel, cinq tortues caouanne sont venues pondre sur le littoral varois. Et de nouvelles éclosions sont donc attendues dans les jours qui viennent sur la plage de La Capte à Hyères.

    Des petites tortues sont nées à Fréjus et Saint-Cyr-sur-Mer

    Retour à la mer pour une petite tortue à Fréjus J. Toscano

    Des petites tortues sont nées à Fréjus et Saint-Cyr-sur-Mer

    De Sophie Glotin
    Jeudi 21 septembre 2023 à 10:29

     

     

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