Mon amie MHF nous dit:

Un défi calendrier de l’avent virtuel, comme l’année dernière, ça vous tente ?

"Je vous propose ici une liste, chaque jour je posterai un article et vous pourrez en commentaire me donner également votre idée.

On pourra jouer aussi sur FB dans le groupe que je vais rebaptiser #DéfiNoël22 ou sur Insta avec le même #, ou sur votre blog.

L’idée cette fois est de proposer, par exemple pour le 1er décembre, un cadeau qui se lit, un livre en fait à offrir ou à vous faire offrir, le lendemain une idée de cadeau familial… Vous pouvez interpréter comme bon vous semble 

Ca vous tente de jouer avec moi et j’espère plein de monde ? Je vous donne la liste, on commence demain 1er décembre, je posterai mon article tôt.

Ravie à l’idée de partager ces moments avec vous…

Jour 8 - Un cadeau artistique 

Des escaliers impossibles aux oiseaux en pavage, l'artiste néerlandais M.C. Escher (1898-1972) a élaboré un vocabulaire graphique où les maîtres-mots sont motif, casse-tête et mathématiques. Riches, complexes et structurées par des principes d'imbrication, ses créations sont également décoratives et ludiques, jouant constamment sur les illusions d'optique et les limites de notre perception sensorielle. Aux yeux des mathématiciens et des scientifiques, Escher est un génie. Aux yeux des hippies, il fait figure de pionnier de l'art psychédélique.

Les premières oeuvres d'Escher, né à Leeuwarden, aux Pays-Bas, en 1898, portaient sur la nature et les paysages, et faisaient déjà l'objet de fréquentes expositions en Hollande et d'une certaine reconnaissance dans le monde. C'est pourtant lors d'un voyage au palais de l'Alhambra en Espagne, dans les années 1920, qu'Escher trouve sa voie. Réalisant un croquis des structures de l'architecture mauresque du palais, Escher reste fasciné par l'imbrication des formes entre elles et les unes par rapport aux autres.

À travers ses réalisations, principalement des lithographies et des gravures sur bois, Escher n'a cessé d'explorer les relations entre les formes, les figures et l'espace avec un plaisir presque obsessionnel. Il s'est illustré en représentant des angles étranges, des perspectives multiples, en obtenant l'illusion parfaite du volume sur la surface plane du papier, en se penchant sur des casse-tête mathématiques complexes comme le ruban de Moebius, une boucle qui tourne sur elle-même et que l'on peut parcourir à l'infini, dans une torsion apparemment impossible selon les lois de la physique.

Cette introduction nous plonge dans l'esprit brillant d'Escher à travers ses oeuvres majeures, fruits de ses investigations incessantes dans l'univers de l'image et de la perception. En chemin, on croise des poissons se métamorphosant en oiseaux, des lézards courant à travers la page, des reflets incroyables, des labyrinthes sans issue et quelques-unes des images les plus hallucinantes de l'art du XX^e siècle.