-
Les fleurs du printemps sont les rêves de l'hiver racontés, le matin, à la table des anges
"Les fleurs du printemps sont les rêves de l'hiver racontés, le matin, à la table des anges."Gibran Khalil Gibran
Meilleure nuit, la dent a dormi aussi! Hier soir vent glacial et forte pluie en sortant de la pharmacie; ce matin le soleil semble vouloir se lever, mais 7°, un pétale vert:
Pour le changement de saison, j'ai changé la couleur du coeur!
Après les soins de Ti-mari nous avons fait un tour au marché:
les thermes:
les palmiers ont été remplacés par des ifs! Vous vous souvenez de cet accident?
Vendredi 28 juin 1991
Des travaux de toiture, un faux mouvement et c'est le drame aux thermes
Vingt touristes prisonniers du feu
Au bord de la piscine des thermes, les victimes n'ont pas eu le temps de fuir l'incendie: il ont été asphyxiés par d'épaisses fumées, dans le sud-ouest de la France.
Ils étaient venus suivre une cure aux thermes de Barbotan, dans le Gers (sud-ouest de la France), ils ont péri, asphyxiés, dans la zone de la piscine de l'établissement. L'incendie qui a frappé les thermes a laissé derrière lui un lourd bilan: vingt morts et un blessé.
Le feu, qui s'en est pris au principal bâtiment thermal de la station de cure de Barbotan-les-thermes, a provoqué une importante fumée noire tuant les 20 touristes par asphyxie.
Les corps des victimes, dont les identités n'ont pas été révélées, ont été dégagés inertes de la zone de la piscine, où l'incendie s'est déclaré en fin de matinée. La cause du sinistre est à attribuer à un chaudron de goudron chaud qui s'est renversé sur la toiture (un faux mouvement ?), mettant le feu au faux plafond en dégageant d'épaisses fumées noirâtres.
DES TRAVAUX DE RÉFECTION
DE LA TOITURE
Un blessé intoxiqué a été évacué vers l'hôpital de Mont-de-Marsan.
Plus de 80 pompiers de plusieurs casernes des départements du Gers et des Landes ont lutté pendant plusieurs heures avant de venir à bout du sinistre qui s'était déclaré vers 11 h 30.
L'accident s'est produit alors que des ouvriers d'une entreprise toulousaine d'isolation effectuaient des réparations sur la toiture du principal bâtiment de l'établissement, situé à quelque septante kilomètres à l'ouest d'Auch, et qui avait été entièrement rénové en 1988.
Les thermes de Barbotan, qui appartiennent à la chaîne thermale du Soleil, sont spécialisés dans le traitement des phlébites et des rhumatismes, et sont particulièrement réputés pour l'utilisation de bains de boue chauffée.
Ce sinistre est l'un des plus meurtriers qu'ait connu la France depuis plusieurs années. En mars 1989, 15 personnes étaient mortes dans l'incendie criminel d'un immeuble de Belfort. L'auteur présumé de cet incendie, Xavier Curtet passe ces jours-ci en jugement.
UN TRISTE ET LOURD
BILAN DES INCENDIES
Auparavant, 24 personnes grabataires avaient péri en janvier 1985 dans un hospice de Granvilliers (région parisienne) et 22 jeunes et deux infirmiers en mai 1982 dans celui d'un établissement médico-scolaire d'Aire-sur-Adour (sud-ouest).
L'incendie le plus meurtrier en France depuis le début du siècle reste celui du dancing le «Cinq-sept» à Saint-Laurent-du-Pont (Alpes françaises) qui, le 1er novembre 1970, a provoqué la mort de 146 personnes. (AFP.)
Je suis allée à la poste, mon courrier d'hier soir est en route!
Retour en faisant un grand tour:
mes genoux commençaient à fatiguer....
J'ai appris aujourd'hui que c'était l'anniversaire de Roudoudou, désolée, je ne savais pas, je t'ai notée sur mon calendrier d'anniversaires, je me rattraperai en rentrant! Joyeux anniversaire, bisous!
J'ai commencé un nouveau tricot du vert et blanc:
Je poursuis notre samedi:
Après Sorde, nous décidons de faire un tour à Sauveterre pour essayer de visiter un nouvel endroit intéressant! La route est horrible et dangereuse dans la traversée de Carresse.
Au XIIe siècle, l’église Saint-André romano-gothique de Sauveterre de Béarn est construite suivie du château, du pont, des murailles et des tours.
Sous l’impulsion de Gaston VII Moncade, vicomte du Béarn, la cité devient le quatrième pôle urbain de la vicomté. Le seigneur réaménage les points fortifiés de la ville. Les passerelles sur le gave d’Oloron sont remplacées par un pont fortifié et maçonné. La Tour Monréal, imposante tour de défense de plus de 30m, est édifiée sur la table rocheuse dominant le gave.
Sauveterre est un passage obligé pour les pèlerins en provenance d’Orthez en route pour Saint Jacques de Compostelle. De nombreux couvents, hôpitaux et des chapelles accueillent les voyageurs.Gaston Fébus, au XIVe siècle, complète l’ensemble fortifié. Le pont sur le gave prend alors son allure définitive. De majestueuses fêtes avec troubadours, jongleurs, musiciens, poètes, belles dames sont organisées dans son château qui devient sa résidence d’été. Passionné de chasse, cet homme cultivé, fin diplomate, aurait succombé à l’issue une partie de chasse à quelques kilomètres de Sauveterre-de-Béarn : à l’Hôpital d’Orion.
Lorsque les vicomtes de Béarn deviennent rois de Navarre au XVe siècle, Sauveterre-de-Béarn est la victime indirecte du mécontentement des Navarrais qui se tournent vers les rois d’Espagne. En effet, en 1520, Henri II d'Albret décide de reconquérir la Navarre. Les troupes espagnoles lancent une expédition punitive. Ils détruisent le château et endommagent partiellement les fortifications.
Lors du rassemblement par Henri IV des différentes provinces et comtés, Sauveterre-de-Béarn perd son statut de ville frontière et les avantages qui en découlaient.
Le début du XIXe siècle voit l'urbanisation de Sauveterre-de-Béarn se modifier: les murailles sont égalisées au Nord et à l'Ouest, des espaces publics sont aménagés comme la Place Royale et des nouveaux axes de circulation comme la route de Salies-de-Béarn sont ouverts.Sauveterre-de-Béarn devient alors une ville béarnaise typique, implantée sur un parcellaire médiéval et contenant des vestiges remarquables. Recentrée sur son terroir, elle affirme une identité rurale.
L'engouement « romantique » au XIXe siècle pour le pittoresque et les ruines va permettre à Sauveterre-de-Béarn de conserver son patrimoine. Ainsi la ville a gardé toute sa cohérence urbaine, se prêtant à des visites découvertes.
Après cette visite nous reprenons l'abominable route pour rejoindre Sorde et notre chambre d'hôte:
Accueil super sympa, on nous indique notre chambre:
On aurait pu amener du monde ou apporter une table de ping pong! Nous avons repéré un restaurant à 200m en face de l'abbaye, hélas il est fermé et notre hôtesse nous recommande Salies à une bonne dizaine de km, nous repartons donc sur la route de Carresse!
Nous arrivons de jour et visitons tout en cherchant un restaurant!
Dès l'âge du bronze, les hommes ont exploité le sel, présent dans différentes sources, 10 fois plus salées que l’eau de mer avec environ 300 g de sel par litre, de nombreux vestiges de poteries et de four attestent d’une présence ancienne .
La première mention écrite de l'existence de Salies-de-Béarn date du XIe siècle
Occultant cette antique période, les Salisiens ont préféré dater la découverte de l’Or Blanc, au haut Moyen-Age par la légende du Sanglier .L'exploitation intensive et anarchique du sel, indispensable conservateur des aliments, à l'époque médiévale permet à Salies-de-Béarn d'avoir une économie prospère.
Afin d’organiser et de préserver la Source, le puisage de l’eau salée est codifié en 1587. Ainsi naquit la corporation des Part-prenants, qui par le droit du Sang (habiter Salies depuis au moins 1587 et pour les générations futures être descendants de Salisiens implantés là depuis lors) et le droit du Sol (vivre dans l’enceinte fortifiée de la ville) octroyaient le compte de Saüce (de sel) aux besis (voisins de la source). Le commerce du sel était particulièrement lucratif, car franc de gabelle avec un monopole de vente le long de la chaîne des Pyrénées.
Sur le plan social, la charte de la Fontaine Salée assurait l’aide aux malades, la médecine et médicaments gratuits, le financement des études des enfants, un fonds de solidarité en cas d’accident d’un membre de la communauté. La sécurité sociale bien avant l’heure.
De la place du Bayaà (où serait mort le fameux sanglier, et conservé par le sel), centre névralgique de la cité et point central de la « coquille d’escargot », débouchent de nombreuses ruelles et venelles. C’est un véritable labyrinthe de maisons très concentrées, des XVI et XVIIè siècles où habitaient Part-prenants, façonneurs de sel, vignerons qui n’avaient autrefois d’autre choix que de s’entasser dans ce petit périmètre. Quitter les murs de protection des remparts, signifiait aussi perdre son droit de puisage et donc son compte de Sauce…
Aujourd’hui encore, 531 personnes, descendants de la noblesse du sel, bénéficient toujours du compte de Saüce. Bien sûr, ils ne vont plus à la Source chercher leurs sameaux d’eau salée mais perçoivent fièrement… : 40 € annuel en 2009 et sont toujours les propriétaires indivisibles des sources salées et des lieux d’exploitation.Par ailleurs, différents vignobles se situaient sur les collines environnantes comme la colline du Sègue que l'on nomme aujourd'hui le pain de sucre, le sucre des raisins sur les coteaux en opposition avec le sel du centre ville.
Après la Révolution, l’abolition de la gabelle et des privilèges, Salies-de-Béarn, écrasé par les impôts et concurrencé par le sel de mer, connaît une crise économique sans précédent qui la pousse à explorer de nouvelles utilisations de l’eau salée, très riche en oligo-éléments.Dès le milieu du XIXe siècle, la cité devient une station thermale. Les vertus thérapeutiques des eaux sont reconnues pour soigner la stérilité des dames. En 1888, est construit le 1er établissement thermal, de style hispano mauresque. Rapidement, Salies de Béarn est fréquentée par une clientèle aristocratique européenne. La ligne de chemin de fer Paris/Orléans/Salies-de-Béarn transporte une cohorte de riches curistes qui viennent prendre les eaux.
Nous trouvons de nombreux bars, les terrasses combles( Il y a un match de rugby) un restaurant complet, les autres fermés, finalement il fait nuit noire lorsqu'on nous indique un restaurant près du casino, il nous faut rejoindre la voiture près des thermes pour nous y rendre!
Accueil sympa ici aussi! Bien servis....
cabillaud en croûte de sel
Comme je n'ai pas droit aux desserts je demande un fruit!
Et nous voilà repartis à Sorde en passant par Carresse!
Restaurant de la Gare
à SALIES-DE-BEARN
Restaurant traditionnel
Tél : +33 5 59 28 95 21
Email : cafedelagare.salies@orange.fr
Site internet : https://www.facebook.com/Restaurant-de-la-Gare
Mon cadeau: ICI
-
Commentaires
4carolineMercredi 22 Mars 2017 à 19:027alineMercredi 22 Mars 2017 à 20:23encore de belles photos !!!! non non je veux rien du tout tu m'as déjà bien gâtée ainsi que mon roudoudou !!!!!!!! j'adore ton tricot !!! tant mieux si vous avez dormi ta dent et toi pourvu que ça dure bizous
-
Mercredi 22 Mars 2017 à 20:50
J'ai noté ta date sur mon mémo anniversaires:
http://detortuesenaiguilles.eklablog.com/memo-anniversaires-a125690890
Bonne soirée, bisous
-
10colivierMercredi 22 Mars 2017 à 23:47Quelle virée ! Vous en avez vu des choses et le restaurant et la chambre sont bien mérités après votre périple .
Très intéressant !
Bises
-
Jeudi 23 Mars 2017 à 08:22
-
Merci de nous faire rêver , superbe votre chambre , il est vrai que la région est touristique , joindre l'utile à l'agréable , bon séjour mon amie ...
Je t'embrasse
-
Jeudi 23 Mars 2017 à 08:24
-
Une belle balade, bien partagée, toute une histoire cette région, et Gaston Phébus est présent partout ou presuen de Foix à Sauveterre. On lui doit l'esprit de sécurité sociale pour les travailleurs du sel, c'est un héritage des Wisigoths dans l'occitanie catalane.
C'est bien que tu ais pu te reposer et que la dent t'a laissé tranquille.
Bonne soirée
.
Orage ce soir sur lyon.
Bises
-
Jeudi 23 Mars 2017 à 20:30
-
Ajouter un commentaire
jolies petites croix bises
Merci, bonne soirée
Bisous