• Lady Marianne nous a quittés, elle nous proposait "Mardi poésie":   ICI, je continue en son honneur 

     

    Mardi poésie  

     

    Voici que la saison décline

    Voici que la saison décline,
    L’ombre grandit, l’azur décroît,
    Le vent fraîchit sur la colline,
    L’oiseau frissonne, l’herbe a froid.

    Août contre septembre lutte ;
    L’océan n’a plus d’alcyon ;
    Chaque jour perd une minute,
    Chaque aurore pleure un rayon.

    La mouche, comme prise au piège,
    Est immobile à mon plafond ;
    Et comme un blanc flocon de neige,
    Petit à petit, l’été fond.

    Victor Hugo (1802-1885) 

     Dernière gerbe

    Mardi poésie


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    Des lettres pour un mot

    Chez Lilou: ICI

    le » Petit jeu de lettres » appartenait à ma Lady et je lui laisse son bébé.

    Je lance « Des lettres pour un mot »

    Je donne chaque lundi les lettres en vrac d’un mot mystère  dont je donne une définition.

    rappel des règles : vous utilisez les lettres du mot mystère pour construire des mots  de cinq lettres au moins.  que vous introduisez dans un texte de votre choix ou cerise sur le gâteau un texte en rapport avec le mot trouvé.

    A A E E I M R S T B D

    Et nous nous replongeons dans les vieux métiers disparus liés au tissage. Vous avez 11 lettres pour trouver ce mot qui désignait un bonnetier-fabricant de bas tricotés d’estame nom donné à un fil très retors de laine peignée à chaud et filée à la quenouille. 

    Voici tout d'abord le mot trouvé avec toutes les lettres:

    BADESTAMIER

     

    Facile de trouver des mots de 5 lettres et plus:
    Dates, mardi, samedi, médias, trams, envahis, armée, mites,  matières, rames, abîmées, abritées, maire, sidéré, redit, drames, tirade, maître, métis, serbe, estima, êtres, derme, stade, tamaris, remis, barmaid, tarbaise, amère, demis, amies....
     

    Voici mon petit texte, je surlignerai les mots trouvés  avec  ces lettres:

    Je ne me souviens plus des dates, c'était un mardi ou un samedi, les médias en ont parlé. Des trams avaient été envahis par une armée de mites géantes elles dévoraient les matières qu'elles adoraient. Les rames abîmées avaient été abritées. Le maire, sidéré, avait dit et redit que des drames beaucoup plus graves survenaient. Après sa tirade, le maître des opérations, un métis serbe, estima qu'il fallait dédommager les êtres dont le derme avait été contaminé. Il envisagea une grande fête sur le stade près des tamaris lorsque tout serait remis en état. Pour l'instant la barmaid tarbaise était amère, elle resterait en rade et ne pourrait servir des demis au débit de boissons où elle travaillait, ni visiter ses amies...

    Des lettres pour un mot


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  •  Thématique de ces deux semaines:

    Fardoise nous dit:

    Je vous propose de célébrer l'automne qui arrive :

     

    l'automne, ses belles couleurs, les feuilles qui tombent, les premiers frimas

     

    Vous n’avez pas fait les beaux arts ? moi non plus ! On peut être ému par une toile, on peut avoir envie de découvrir et de faire un artiste. Ici vous pourrez partager vos choix et nous dire deux mots sur le peintre ou le tableau.Il suffit de mettre votre lien sous cet article avant le samedi à midi ou d’envoyer vos liens :      

    Le tableau du samedi  

     J'ai choisi ce tableau de Egon Schiele:

    Le Tableau du samedi

     

    Egon Schiele est un peintre autrichien né au bord du Danube à Tulln (Basse-Autriche) en 1890 et mort à Vienne  en 1918.

    Le Tableau du samedi

    Il étudie à l’Académie des beaux-arts de Vienne (1906-1909), rencontre Gustav Klimt en 1907. Celui-ci l’influence à ses débuts. Les deux artistes se vouent d’ailleurs une admiration réciproque. Schiele expose  tout d’abord en 1908 à Klosterneuburg, puis en 1909 à Vienne (Internationale Kunstschau), travaille en 1911 à Krumau (Český Krumlov) petite ville du sud de la Bohême, aujourd’hui en République tchèque et  ensuite à Neulengbach dans la forêt viennoise. Au cours d’un voyage à Munich, il devient membre du cercle Sema, une association d’artistes à laquelle appartiennent Paul Klee et Alfred Kubin. Il s’installe à Vienne en 1912.

    Dessinateur extrêmement doué, il exécute la majeure partie de son œuvre au crayon, à l’aquarelle et à la gouache. D’abord auteur de paysages et de portraits marqués par le Jugendstil, son originalité s’affirme dès 1909. Schiele est obsédé par son visage (double et triple autoportrait) et surtout par son propre corps comme par celui de ses modèles, souvent très jeunes, qu’impose un trait aigu, nerveux, cassé, limitant des surfaces étriquées et relevé de couleurs stridentes (Homme nu assis, plume et gouache, 1910 ; Nu aux jambes écartées, 1914, crayon et gouache, Albertina). L’accent est mis sur les parties sexuelles, les visages au masque cadavérique, les doigts étirés et écartés, les postures des amants soudés l’un à l’autre dans un spasme ultime (Autoportrait aux doigts écartés, 1911, Vienne, Kunsthistorisches Museum ; Étreinte, 1917, Vienne, Nationale Österreichische Galerie).

    Comme dans l’œuvre de Munch, l’amour et la mort sont liés dans l’univers de Schiele. Certaines postures compliquées sont empruntées à des sculpteurs (Minne, Rodin), certains thèmes à Munch (la Mère morte I, 1910) et à Van Gogh (les Tournesols ; la Chambre de l’artiste à Neulengbach, 1911, Vienne, Kunsthistorisches Museum), mais la mise en page à deux dimensions et le trait à la fois grêle et tendu ont une efficacité très personnelle. Certains paysages présentent la même tension aride que les nus (Arbre d’automne, 1909, Darmstadt, Hessisches Landesmuseum); quelques-uns, d’un réalisme plus apaisé, évoquent ceux de Hodler (les Quatre Arbres, 1917, Vienne, Nationale Österr. Gal.) ; un assez grand nombre, inspirés par la vieille ville de Krumau, ont une structure géométrique et colorée qui annonce la poétique de Klee (Fenêtres, 1914, Vienne, Nationale Österr. Gal. ; Paysage de Krumau, 1916, Linz, Neue Gal. der Stadt).

    Schiele se maria en 1915, et ce changement de situation affective se ressent dans son travail, dont l’érotisme s’adoucit (Femme étendue II, 1917). Ses dernières œuvres sont proches de celles de Klimt par leur sens d’un volume plus ample et leur souci d’une réalité moins malmenée (Portrait de Paris von Gütersloh, 1918, Minneapolis, Institute of Arts, la Famille, 1918, Vienne, Galerie Nationale Autrichienne). Il meurt en 1918 à l’âge de 28 ans, victime, tout comme sa femme, de l’épidémie de grippe espagnole qui frappa l’Europe à cette période.


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  • logo expressions pittoresque

     

    Tous les jeudis chez Lilou soleil: ICI

    Vous avez envie de jouer ?  Le règlement  ICI

     

    "Mettre la charrue avant les boeufs": Vouloir faire des choses trop vite et donc dans le désordre.

     

    Origine: 

    Cette expression date du XVIe siècle. Elle fait référence au repos du paysan qui démonte la charrue pour la mettre devant les bœufs, signifiant ainsi la fin du labeur. Réaliser ce geste le matin avant d'aller travailler serait faire preuve d'illogisme, les choses seraient faites dans le désordre.

     

    Expressions pittoresques ou la quintessence de la sapience


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  • Lady Marianne nous a quittés, elle nous proposait "Mardi poésie":   ICI, je continue en son honneur 

     

    Mardi poésie  

     

    Mon frère

    Toi le frère que je n'ai jamais eu
    Sais-tu si tu avais vécu
    Ce que nous aurions fait ensemble
    Un an après moi tu serais né
    Alors on n'se serait plus quittés
    Comme deux amis qui se ressemblent
    On aurait appris l'argot par coeur
    J'aurais été ton professeur
    À mon école buissonnière
    Sûr qu'un jour on se serait battus
    Pour peu qu'alors on ait connu
    Ensemble la même première
    Mais tu n'es pas là
    À qui la faute
    Pas à mon père
    Pas à ma mère
    Tu aurais pu chanter cela
    Toi le frère que je n'ai jamais eu
    Si tu savais ce que j'ai bu
    De mes chagrins en solitaire
    Si tu ne m'avais pas fait faux-bond
    Tu aurais fini mes chansons
    Je t'aurais appris à en faire
    Si la vie s'était comportée mieux
    Elle aurait divisé en deux
    Les paires de gants les paires de claques
    Elle aurait sûrement partagé
    Les mots d'amour et les pavés
    Les filles et les coups de matraque
    Mais tu n'es pas là
    À qui la faute
    Pas à mon père
    Pas à ma mère
    Tu aurais pu chanter cela
    Toi le frère que je n'aurai jamais
    Je suis moins seul de t'avoir fait
    Pour un instant pour une fille
    Je t'ai dérangé tu me pardonnes
    Ici quand tout vous abandonne
    On se fabrique une famille
     Bruno Le Forestier

    Mardi poésie


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