Fardoise reprend le tableau du samedi!

Pour coller à l'actualité de ce mois d'août, mais juillet cela a été pareil, je vous propose:

L'été entre pluie et canicule

Vous n’avez pas fait les beaux arts ? moi non plus ! On peut être ému par une toile, on peut avoir envie de découvrir et de faire un artiste. Ici vous pourrez partager vos choix et nous dire deux mots sur le peintre ou le tableau.Il suffit de mettre votre lien sous cet article avant le samedi à midi ou d’envoyer vos liens :      

 J'ai choisi ce tableau de Alice Roy:

 "Deux personnes sous le parapluie"

Née en Bretagne dans une famille d'artistes, Alice Roy utilise tout le matériel à sa disposition dès son plus jeune âge. Touche à tout, elle mélange les médiums et les styles artistiques à la recherche de son identité visuelle.

Alice Roy s'essaye à de nombreuses techniques : pastel sec, gravure, gouache, peinture à l'huile... Dans tous les styles : illustration pour enfants, abstrait... Pour enfin retrouver son identité picturale . Ses scènes de vie représentées, animées ou non de jolies silhouettes, nous saisissent par leur étonnante quiétude.

Le fil conducteur de ses oeuvres : calme et sérénité

Ce sera l'acrylique et son espace de vie qui deviendront son inspiration. Une station balnéaire du 19ème siècle un peu intemporelle évoquant la tranquillité, le calme, les vacances, la douceur de vivre.

Les compositions dans les peintures d'Alice Roy sont réfléchies et graphiques . Leur fil conducteur est la lumière rasante qui sublime son sujet : la vie quotidienne . Une atmosphère apaisante qui renforce encore la technicité de l'artiste.

Tous les jeudis chez Lilou soleil: ICI

Vous avez envie de jouer ?  Le règlement  ICI

"Beurré comme un petit Lu": saoul, éméché, pompette, ivre, alcoolo

Origine: Dans l’argot des imprimeurs, la page était « beurrée » (bourrée) quand elle était recouverte de trop d’encre. Le mot beurre fit penser au biscuit appelé « petit-beurre », sorte de biscuit sec sablé. A la fin du XIXe siècle, il fut inventé par Louis Lefèvre-Utile de Nantes, inspiré des productions anglaises. Il fut fabriqué par sa société Lefèvre-Utile, qui n’en possède pas l’appellation. Avec les initiales de la société, on forma la marque LU. Aujourd’hui, le petit-beurre est un terme générique. Par un retour amusant de l’histoire, dans les pays anglo-saxons, on le nomme  "French Petit Beurre".

Lady Marianne nous a quittés, elle nous proposait "Mardi poésie":   ICI, je continue en son honneur 

La rivière

D’un bord à l’autre bord j’ai passé la rivière,
Suivant à pied le pont qui la franchit d’un jet
Et mêle dans les eaux son ombre et son reflet
Au fil bleui par le savon des lavandières.

J’ai marché dans le gué qui chante à sa manière.
Étoiles et cailloux sous mes pas le jonchaient.
J’allais vers le gazon, j’allais vers la forêt
Où le vent frissonnait dans sa robe légère.

J’ai nagé. J’ai passé, mieux vêtu par cette eau
Que par ma propre chair et par ma propre peau.
C’était hier. Déjà l’aube et le ciel s’épousent.

Et voici que mes yeux et mon corps sont pesants,
Il fait clair et j’ai soif et je cherche à présent
La fontaine qui chante au cœur d’une pelouse.

Fardoise reprend le tableau du samedi!

Et oui, nos campagnes ont bien changé, mais il reste tout de même de beaux "coins" qui ont gardé leur charme. Les peintres l'ont aimé et l'aiment toujours notre belle campagne, celle où les citadins aiment aller se ressourcer, si ce n'est pas s'y installer pour télé-travailler. Je propose donc, pour ce début du mois d'août :

Nos belles campagnes

Vous n’avez pas fait les beaux arts ? moi non plus ! On peut être ému par une toile, on peut avoir envie de découvrir et de faire un artiste. Ici vous pourrez partager vos choix et nous dire deux mots sur le peintre ou le tableau.Il suffit de mettre votre lien sous cet article avant le samedi à midi ou d’envoyer vos liens :      

 J'ai choisi ce tableau de Paul-Désiré Trouillebert:

Les lavandières

Paul-Désiré Trouillebert (1829-1900) est un peintre français rattaché à l’École de Barbizon. Il s’initie à la peinture à l’École des Beaux-Arts de Paris où il apprend à maîtriser la technique de l’huile sur toile ou sur panneau. Proche de la tradition des peintres de plein air, Paul-Désiré Trouillebert peint la nature depuis ses ateliers à Paris et Candes mais aussi sur son atelier-bateau au bord duquel il navigue entre Saint-Germain-sur-Vienne, Montsoreau et Candes. Les tableaux de Paul Désiré Trouillebert témoignent de la richesse des paysages champêtres et des abords de fleuves ou de rivières de la Vienne, de l’Oise, de la Loire mais aussi de la Somme. Les arbres (saules, chênes, hêtres), les animaux (ânes, oies, vaches), les charrettes, le foin, les champs, les barques et les cours d’eau (rivières, fleuves, lac de Nantua) occupent ainsi une place centrale dans les peintures de Paul-Désiré Trouillebert.

Dès le début des années 1860, Paul-Désiré Trouillebert présente ses tableaux dans les manifestations artistiques majeures et chez les plus grands marchands d’art français. Depuis, la cote des peintures de Paul-Désiré Trouillebert affiche une croissance constante ponctuée par des pics notamment à la fin des années 1980 et au début des années 2000. Aujourd’hui, les tableaux de Paul-Désiré Trouillebert affichent un niveau de résultats d’enchères inférieur mais restent des valeurs incontournables du marché de l’art international (France, États-Unis, Suisse). Les toiles de grand format sont les plus prisées des collectionneurs. Les peintures de petit et moyen format ont également la cote.

Tous les jeudis chez Lilou soleil: ICI

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Mener en bateau: tromper, mystifier

Origine:

Cette expression est le fruit d'un mélange entre le mot bateleur qui désigne un prestidigitateur et un batelier qui dirige un bateau, associé au verbe mener. Il s'agit donc d'emmener quelqu'un dans sa tromperie, et de ce fait, de le tromper.