• Fardoise reprend le tableau du samedi!

    Le mois de juillet se poursuit, le temps n'est pas toujours au bleu, mais c'est tout de même la période où il devrait être très présent, que ce soit dans le ciel ou dans l'eau. Du bleu, on peut en trouver partout, même dans les yeux des chats.

     

    Vous n’avez pas fait les beaux arts ? moi non plus ! On peut être ému par une toile, on peut avoir envie de découvrir et de faire un artiste. Ici vous pourrez partager vos choix et nous dire deux mots sur le peintre ou le tableau.Il suffit de mettre votre lien sous cet article avant le samedi à midi ou d’envoyer vos liens :      

    Le tableau du samedi  

     J'ai choisi ce tableau de Wlad Safronov:

    Le Tableau du samedi

    "Ange avec chat"

     

    Le Tableau du samedi

    Né le 13 mai 1965 à Kharkov / Ukraine Expert, Nella Gallery, Kharkov Leader of art Group "ART-BAT" 1990 - 1994 Conférencier, Faculté de peinture et de graphisme, Kharkov depuis 1995 Atelier à Augsburg / Allemagne, Dozent/ Conférencier à Augsburg ART Z, Kunstwerkstatt ART Z, Augsbourg, Université et Künstlergilde, Ulm Depuis 2015 - 2ème studio à Ses Salines / Majorque


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    Tous les jeudis chez Lilou soleil: ICI

    Vous avez envie de jouer ?  Le règlement  ICI

    "Lhaut du pavé": une situation sociale hiérarchique élevée ; gros bout du bâton ; main haute ; main supérieure ; une situation sociale élevée ; meilleure main ; de la haute société

     

    Origine:

    Au Moyen-Âge, dans les villes, les rues étaient pavées et surtout, concaves. Au milieu, dans une rigole, coulaient les eaux usées que les habitants jetaient par leurs fenêtres. Ainsi, ceux qui marchaient au milieu de la chaussée se voyaient aspergés d'eau sale et leurs pieds trempaient dans les détritus. Les nobles et les bourgeois marchaient donc le long des maisons, à l'abri, c'est-à-dire en haut du pavé.

     

    Expressions pittoresques ou la quintessence de la sapience


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  • Lady Marianne nous a quittés, elle nous proposait "Mardi poésie":   ICI, je continue en son honneur 

     

    Mardi poésie  

     

    Canicule

     

    La chaleur blanchissait chaque mur du village
    De pierre chaulée ou nue que rien ne soulage ;
    L’astre solaire allait, de dards en aiguillons,
    Anesthésier toits, portes des pavillons.

    La torpeur s’étendait jusque dans la cuisine
    Où les mouches collaient au ruban de résine ;
    L’air sec ne bougeait pas ; le clocher élancé
    S’attristait que son coq ne pût se balancer.

    Un volet entr’ouvert filtrait la canicule
    Pénétrant par un rai clair où la particule
    De poussière dansait jusqu’au mur opposé
    En mettant en exergue un tableau exposé.

    L’eau stagnait en rivière habitée d’une faune
    De libellules et de tritons au dos jaune.
    Dans ce bouillon, crevaient une ablette, un gardon
    Dans l’indifférence et sans le don d’un pardon.

    Un enfant en riant, surgi de nulle part,
    Courait en dératé, perché sur le rempart,
    Blessé par un rayon reçu dans la poitrine
    Reflété par l’éclat brillant d’une vitrine.

    Quelques adolescents, au frais sous le lavoir,
    Phagocytaient le temps sans qu’ils pussent l’avoir
    En s’aspergeant d’une eau vive, fraîche, Abondante
    Aussi délectable qu’une glace fondante.

    Tout se ralentissait, le village séchait
    Sur pied, décrépité et un basset léchait
    Le dos d’un gros caillou roux pris dans une flaque
    Résistant dans un creux à la pugnace attaque.

    La fournaise estivale – ah – n’a pas crié gare
    En s’invitant avec, au bec, un gros cigare.
    La mare – elle-même – où s’ébattaient les canards
    Se protégeait sous un monceau de nénuphars.

    Toute ma peau posée sur mes os dans mon dos,
    Désirait s’apaiser avec des tonnes d’eau
    Lâchées d’en haut par flots, par baignoires, par douches
    Luttant contre l’ogresse aux appétits farouches.

    A l’heure du dîner, un éclair fendit l’air ;
    Claqua le tonnerre et ma peau pila ma chair ;
    La pluie s’abattit et fit monter la rivière ;
    Le pont se noya et engloutit l’épicière. »

    Un flot me dépassa
    Je hurlai « non, pas ça ! »

     

    Jean-Michel Bollet


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  • Fardoise reprend le tableau du samedi!

    Cette semaine thème libre.

     

    Vous n’avez pas fait les beaux arts ? moi non plus ! On peut être ému par une toile, on peut avoir envie de découvrir et de faire un artiste. Ici vous pourrez partager vos choix et nous dire deux mots sur le peintre ou le tableau.Il suffit de mettre votre lien sous cet article avant le samedi à midi ou d’envoyer vos liens :      

    Le tableau du samedi  

     J'ai choisi ce tableau d'Emmanuel Templeux:

     

    Le Tableau du samedi

    "Sortie du bois à Maiche"

    Emmanuel Templeux (Arbois 1871- Arbois1957)

    L'histoire de la peinture de paysage en Franche-Comté est marquée par deux personnalités incontournables et antinomiques que sont Gustave Courbet et Auguste Pointelin. Ils furent cependant, l'un comme l'autre, absolument fusionnels avec leur terroir. La peinture d'Emmanuel Templeux ne peut se comprendre sans référence à leurs oeuvres et en fut durablement influencée. Pendant toute sa carrière, Courbet peint sa terre natale et travailla régulièrement dans son atelier d'Ornans. Dans ses paysages, il renouvelle complètement la conception traditionnelle de ce genre. La composition étagée héritée des peintres du XVIle est remplacée par un espace bloqué, sans issue ; à la peinture fine et légère, adepte des glacis des classiques, il préfère l'utilisation du couteau qui maçonne la peinture et lui donne une matérialité évoquant la substance même des roches, des feuillages, de la neige ou de l'eau. Les sites qu'il privilégie sont des lieux sauvages et pittoresques de Franche-Comté : les reculées du Jura, les grottes et sources de la Loue et du Doubs, le Puits-Noir ou la Grotte Sarrazine.
    Les évocations du Jura par Auguste Pointelin sont beaucoup moins « typiques » et tentent de réduire le paysage à ses éléments essentiels, la terre, l'eau et l'air. Tout élément anecdotique est banni de ses tableaux, les humains comme les animaux ou les constructions, pour essayer de rendre ce qui fait la quintessence même du paysage. Il réalise une sorte de synthèse des éléments constituants de la nature : les reflets colorés de l'eau, les effets changeants du ciel et de la lumière, la matière charnelle de la terre.
    Les représentations des paysages franc-comtois d'Emmanuel Templeux sont beaucoup plus familières, ni grandioses et sauvages comme celles de Courbet, ni épurées et synthétiques comme celles de Pointelin. Sa nature à lui, est quotidienne et habitée ; il peint Arbois et ses petits métiers, les lacs du Jura, les combes enneigées, les plateaux du Jura, les forêts automnales, les vignes et les moissons.
    De Courbet, il retient la technique du couteau à palette qu'il utilise à partir des années vingt et qui donne une certaine densité à ses paysages ; de Pointelin qui fut son maître spirituel, une simplicité et un goût pour des paysages non « héroïques ».
    Sa palette claire, son goût pour les paysages de lacs et les espaces dégagés ouvrant sur des ciels en mouvement, lui sont propres et marquent ses peintures d'une personnalité intéressante.
    Cette exposition s'attache à faire connaître un artiste du Jura dont les musées du département conservent des œuvres (Arbois, Lons-le-Saunier, Dole, Morez) et participe à l'étude des artistes de notre région du XVe au XXe siècles que nous tentons de faire découvrir à nos visiteurs à travers les rétrospectives organisées tant à Dole qu'à Lons-le-Saunier ou Arbois


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    Tous les jeudis chez Lilou soleil: ICI

    Vous avez envie de jouer ?  Le règlement  ICI

    "Eprendre pour son grade": Se faire violemment réprimander ; se faire battre ; subir une grave déconvenue ou défaite ; se faire houspiller ; se faire gourmander.

     

    Origine: Expression qui date de début du XXe siècle.

    Ici, grade est à considérer comme un "niveau hiérarchique" et prendre a le sens passif de "recevoir, subir".

    Le deuxième classe en prend pour son grade lorsque son adjudant le réprimande.

     

    Expressions pittoresques ou la quintessence de la sapience


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