• COVIX reprend le défi "Scènes de rues" : ICI

    Scènes de rue.

     

    Je vous emmène en Argentine:

    Scènes de rue


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  • Lady Marianne nous a quittés, elle nous proposait "Mardi poésie":   ICI, je continue en son honneur 

     

    Mardi poésie 

     

    A la mi-carême

      

    I

    Le carnaval s’en va, les roses vont éclore ;
    Sur les flancs des coteaux déjà court le gazon.
    Cependant du plaisir la frileuse saison
    Sous ses grelots légers rit et voltige encore,
    Tandis que, soulevant les voiles de l’aurore,
    Le Printemps inquiet paraît à l’horizon.

    II

    Du pauvre mois de mars il ne faut pas médire ;
    Bien que le laboureur le craigne justement,
    L’univers y renaît ; il est vrai que le vent,
    La pluie et le soleil s’y disputent l’empire.
    Qu’y faire ? Au temps des fleurs, le monde est un enfant ;
    C’est sa première larme et son premier sourire.

    III

    C’est dans le mois de mars que tente de s’ouvrir
    L’anémone sauvage aux corolles tremblantes.
    Les femmes et les fleurs appellent le zéphyr ;
    Et du fond des boudoirs les belles indolentes,
    Balançant mollement leurs tailles nonchalantes,
    Sous les vieux marronniers commencent à venir.

    IV

    C’est alors que les bals, plus joyeux et plus rares,
    Prolongent plus longtemps leurs dernières fanfares ;
    À ce bruit qui nous quitte, on court avec ardeur ;
    La valseuse se livre avec plus de langueur :
    Les yeux sont plus hardis, les lèvres moins avares,
    La lassitude enivre, et l’amour vient au coeur.

    V

    S’il est vrai qu’ici-bas l’adieu de ce qu’on aime
    Soit un si doux chagrin qu’on en voudrait mourir,
    C’est dans le mois de mars, c’est à la mi-carême,
    Qu’au sortir d’un souper un enfant du plaisir
    Sur la valse et l’amour devrait faire un poème,
    Et saluer gaiement ses dieux prêts à partir.

    VI

    Mais qui saura chanter tes pas pleins d’harmonie,
    Et tes secrets divins, du vulgaire ignorés,
    Belle Nymphe allemande aux brodequins dorés ?
    Ô Muse de la valse ! ô fleur de poésie !
    Où sont, de notre temps, les buveurs d’ambroisie
    Dignes de s’étourdir dans tes bras adorés ?

    VII

    Quand, sur le Cithéron, la Bacchanale antique
    Des filles de Cadmus dénouait les cheveux,
    On laissait la beauté danser devant les dieux ;
    Et si quelque profane, au son de la musique,
    S’élançait dans les choeurs, la prêtresse impudique
    De son thyrse de fer frappait l’audacieux.

    VIII

    Il n’en est pas ainsi dans nos fêtes grossières ;
    Les vierges aujourd’hui se montrent moins sévères,
    Et se laissent toucher sans grâce et sans fierté.
    Nous ouvrons à qui veut nos quadrilles vulgaires ;
    Nous perdons le respect qu’on doit à la beauté,
    Et nos plaisirs bruyants font fuir la volupté.

    IX

    Tant que régna chez nous le menuet gothique,
    D’observer la mesure on se souvint encor.
    Nos pères la gardaient aux jours de thermidor,
    Lorsqu’au bruit des canons dansait la République,
    Lorsque la Tallien, soulevant sa tunique,
    Faisait de ses pieds nus claquer les anneaux d’or.

    X

    Autres temps, autres moeurs ; le rythme et la cadence
    Ont suivi les hasards et la commune loi.
    Pendant que l’univers, ligué contre la France,
    S’épuisait de fatigue à lui donner un roi,
    La valse d’un coup d’aile a détrôné la danse.
    Si quelqu’un s’en est plaint, certes, ce n’est pas moi.

    XI

    Je voudrais seulement, puisqu’elle est notre hôtesse,
    Qu’on sût mieux honorer cette jeune déesse.
    Je voudrais qu’à sa voix on pût régler nos pas,
    Ne pas voir profaner une si douce ivresse,
    Froisser d’un si beau sein les contours délicats,
    Et le premier venu l’emporter dans ses bras.

    XII

    C’est notre barbarie et notre indifférence
    Qu’il nous faut accuser ; notre esprit inconstant
    Se prend de fantaisie et vit de changement ;
    Mais le désordre même a besoin d’élégance ;
    Et je voudrais du moins qu’une duchesse, en France,
    Sût valser aussi bien qu’un bouvier allemand.

    Alfred de Musset (1810-1857)

    Mardi poésie


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  • "Sportilège. Procédé magique par lequel on s'assure l'avantage sur un adversaire lors d'une compétition." Alain Créhange

    Sportilège. Procédé magique par lequel on s'assure l'avantage sur un adversaire lors d'une compétition

    Ce matin à 7 h 30, 10°:

    Sportilège. Procédé magique par lequel on s'assure l'avantage sur un adversaire lors d'une compétition

    La factrice est passée la BAL bien garnie!

    Isabelle m'envoie ces cartes:

    Sportilège. Procédé magique par lequel on s'assure l'avantage sur un adversaire lors d'une compétition

    Mamyrose m'envoie un beau colis, regardez:

    Sportilège. Procédé magique par lequel on s'assure l'avantage sur un adversaire lors d'une compétition

    Sportilège. Procédé magique par lequel on s'assure l'avantage sur un adversaire lors d'une compétition

    j'ai fait un article plus détaillé: ICI

    Sinon Ti-mari se repose un peu en attendant le kiné, j'espère qu'il viendra...

    Sportilège. Procédé magique par lequel on s'assure l'avantage sur un adversaire lors d'une compétition

    J'ai sorti mon DP laissé en plan lors de mon lumbago, je m'y suis mise... j'ai continué pendant que le kiné était là, oui il est venu et dans les temps!

    Sportilège. Procédé magique par lequel on s'assure l'avantage sur un adversaire lors d'une compétition

    Je termine l'aprem en brodant une ATC et ce soir je tricoterai avant de lire un peu!

    Je vous propose un échange ATC: ICI

    Je vous propose un échange d'ATC "Poussin"

     

    Mon cadeau: ICI

    Kawalcade. Course effrénée d'un groupe d'employés de bureau cherchant à prendre d'assaut la machine à café située au fond du couloir


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  • J'ai participé au jeu des binômes chez Mamyrose: ICI

    Le jeu des binômes

    Je suis avec elle pour cet échange, je lui ai posté de la laine et un éléphant pour sa collection:

    Le jeu des binômes

    Le jeu des binômes

    Le jeu des binômes

    Ce matin j'ai reçu un colis de Martine, elle a fait fort! Je rappelle ce qu'elle disait: "vous vous faites un envoi de petites choses, ce que vous voulez" 

    Le jeu des binômes

    Le jeu des binômes

    Le jeu des binômes


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  • Des lettres pour un mot

    Chez Lilou: ICI

    Je lance « Des lettres pour un mot »

    Je donne chaque lundi les lettres en vrac d’un mot mystère  dont je donne une définition.

    rappel des règles : vous utilisez les lettres du mot mystère pour construire des mots  de cinq lettres au moins.  que vous introduisez dans un texte de votre choix ou cerise sur le gâteau un texte en rapport avec le mot trouvé. 

    Cette semaine je vous emmène dans le domaine de la peur ; et la peur des responsabilités … Vous avez 13 lettres pour le découvrir. 

    A E E I I O Y P P G H H B

    Voici tout d'abord le mot trouvé avec toutes les lettres:

    HYPEGIAPHOBIE

     

    Facile de trouver des mots de 5 lettres et plus:
    Biagio, Phoebe, hippy, Eppie, piège, hypogée, pépia, Biagio, pigea, phobie, gobie, hip-hop, Peigi, happy, Bopha...
     
    Voici mon petit texte, je surlignerai les mots trouvés:
    Biagio et Phoebe avaient toujours aimé le mouvement hippy, ils étaient partis sur les traces de l'archéologue Eppie mais étaient tombés dans un piège et s'étaient trouvés dans un hypogée. Dehors un oiseau pépia, Biagio pigea que sa phobie n'était pas trop grave. Il se concentra sur le premier gobie qu'il avait pêché, sur son futur stage de hip-hop. Peigi actionna l'ouverture de l'extérieur et ils furent dehors. Pour cette happy end ils allèrent ensemble voir le film Bopha...
     

    Des lettres pour un mot

     

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