• Le sexe des embryons est déterminé par la température du sable. En raison des fortes chaleurs induites par le réchauffement climatique, les tortues qui naissent en Floride sont quasi-exclusivement des femelles.

    Avec le changement climatique, les tortues naissent majoritairement femelles

    Le sexe des tortues n'est pas déterminé lors de la fécondation. Photo Sipa / Teera NOISAKRAN

    C'est une autre conséquence du réchauffement climatique. En Floride, en raison des fortes chaleurs, les tortues qui naissent sont presque toutes des femelles, rapporte CNN. En cause ? Le sexe des tortues n'est pas déterminé lors de la fécondation mais dépend de la température du sable dans lequel la mère a creusé le nid. 

    Si les œufs incubent à une température inférieure à 27°C, les petits seront de sexe masculin. Mais si la température est supérieure à 31°C, les petits qui naitront seront de sexe féminin. « Les scientifiques qui étudient les éclosions et les œufs de tortues de mer n'ont trouvé aucun mâle, uniquement des tortues de mer femelles au cours des quatre dernières années », rapporte Bette Zirkelbach, directrice du centre de soin Turtle Hospital à Marathon, en Floride, auprès de CNN. Le problème serait le même en Australie, selon une étude. 

    La crainte d'une diminution des tortues

    Et cette problématique pourrait concerner d'autres territoires, en raison du réchauffement global des températures. « L'accroissement prévu des températures risque de faire évoluer sensiblement le rapport des sexes des juvéniles en faveur des femelles », indique WWF.

    Une évolution qui n'est pas sans conséquences, rapporte l'organisation. « Le problème c'est qu'une pénurie de mâles est susceptible d'affaiblir la capacité des populations à s'accommoder du changement climatique. En cas de hausse extrême des températures, les répercussions pourraient être beaucoup plus graves et occasionner une forte mortalité dans les nids à certains endroits », alerte-t-elle. Une forte diminution de la population des tortues est probable.

    Selon plusieurs chercheurs, des changements de comportements maternels pourraient permettre d'éviter la disparition de l'espèce : creuser des nids plus profonds, choisir des zones plus ombragées ou pondre plus tôt dans la saison.

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  • Le reptile, baptisé «Clyde», qui avait fugué d’une animalerie, s’est retrouvé lundi sur les voies de la ligne de Norwich à Cambridge. Percuté par un train, il a été pris en charge par un vétérinaire.

    Une tortue blessée bloque le trafic ferroviaire durant plusieurs heures

    Une tortue blessée sur les rails a bloqué pendant plusieurs heures le trafic ferroviaire dans l’est de l’Angleterre lundi, a indiqué la compagnie de trains Great Anglia. «En raison d’animaux sur les rails à Harling Road (est), la ligne est bloquée et les trains passant par cette station peuvent être annulés ou reportés», a tweeté à la mi-journée Greater Anglia. Selon la BBC, le reptile, de 76 cm de long, avait fugué dimanche d’une animalerie d’East Harling avant de s’aventurer sur la ligne qui relie Cambridge à Norwich, dans l’est de l’Angleterre.

    Twittos incrédules

    «Il y a une tortue géante sur la ligne en direction de Norwich. Elle est toujours en vie mais blessée», a écrit sur Twitter une passagère, Diane Akers, partageant une photo de la tortue à la carapace visiblement ouverte. Également dans un train bloqué, une autre internaute, Anna Debenham, a tweeté les informations qu’on lui donnait au compte-gouttes: «Nous présentons nos excuses pour le retard de 74 minutes sur ce train. C’est en raison d’une tortue sur les voies», a-t-elle écrit, stupéfaite. «J’ai bien entendu. Il y a bien une tortue en train de semer le chaos sur les rails», a-t-elle ajouté.

    Elle va «complètement guérir», a assuré la compagnie ferroviaire

    «La large tortue blessée a été retirée et toutes les lignes sont désormais rouvertes», a indiqué vers 14 h 30 locales Greater Anglia, soulignant que le trafic allait lentement revenir à la normale. Elle «a été prise en charge par une équipe spécialisée pour des soins et nous avons été informés qu’elle allait complètement guérir», a rassuré la compagnie de train sur le réseau social.

     

    Une tortue blessée bloque le trafic ferroviaire durant plusieurs heures


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  • Une espèce de tortue considérée comme éteinte réapparait dans les Iles Galápagos

    Toutes les tortues géantes des Galápagos sont sur la Liste rouge de l'UICN (Union internationale pour la conservation de la nature), de vulnérables à en danger critique d'extinction. Fernanda, elle, tient son nom de l'île Fernandina, un volcan actif dans l'archipel occidental des Galápagos. Elle avait été découverte en 2019

    mais Fernanda n’est pas une tortue tranquille qui se balade, Fernanda est une icône, une preuve que rien n’est jamais perdue. Elle appartient à une espèce que l'on pensait disparue depuis un siècle, la Chelonoidis phantasticus. Elle est la première de son espèce à être vu depuis 1906. Lorsque Fernanda a été découverte en 2019, elle errait au milieu de la végétation, parmi la lave solidifiée de l'îlot. Les scientifiques pensent qu'elle a probablement 50 ans. Ils avaient douté de son espèce, car elle est plus petite que les tortues géantes typiques et possède une carapace inhabituelle. Mais maintenant on le sait : Fernanda est une tortue qu’on pensait pourtant éteinte et Fernanda est très belle et ces belles nouvelles, ça nous a donné envie de nous lever ce matin.


    Une chronique de Sarah-Lou Bakouche et Mathieu Fontaine pour Ce qui m'a donné envie de me lever ce matin.


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  • ANIMAUX La zone sera rigoureusement interdite d’accès pendant deux mois

    Hérault : Une tortue Caouanne pond une centaine d'œufs sur une plage

    Une tortue marine Caouanne, espèce protégée courante en Méditerranée, a été découverte ce week-end en train de pondre une centaine d’œufs sur une plage de Valras (Hérault). La scène a été observée vers minuit et demi dans la nuit de samedi à dimanche.

    C’est un passant qui a donné l’alerte. Aidés par les services de la mairie, les pompiers ont installé un balisage de protection autour du nid. « Nous avons fait un périmètre clos de 50 m de diamètre autour du nid, avec interdiction de passage », a indiqué le directeur des services techniques. « Pendant deux mois, il n’y aura aucun passage à cet endroit, pour tous les services y compris de secours. »

    Un nid très surveillé pendant deux mois

    C’est la première fois qu’un tel nid est découvert dans cette zone. « Mais cela ne veut pas dire que ces tortues […] ne viennent jamais, explique une responsable du Centre d’étude et de sauvegarde des tortues marines de Méditerranée (CESTMed). Elle est probablement née sur cette même plage il y a vingt ou trente ans, puisque ces tortues viennent pondre là où elles sont nées. »

    Assister à la ponte d’une tortue Caouanne est cependant rare. La période d’incubation des œufs est d’environ deux mois. Durant ce laps de temps, cette partie de la plage sera donc préservée de tout passage. Une caméra de surveillance a été installée devant le nid. La température de ce dernier, qui doit rester entre 24 et 34 °C, sera également contrôlée.

    La tortue Caouanne, aussi appelée Caretta Caretta, peut dépasser un mètre de long. Elle pond généralement sur les plages de Méditerranée (Grèce, Tunisie, Italie). L’Observatoire des tortues marines de France métropolitaine a noté une hausse de la reproduction depuis 2016, un phénomène qui serait dû à l’augmentation de la température de surface en Méditerranée française.

    Hérault : Une tortue Caouanne pond une centaine d'œufs sur une plage


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  • Entre 30 et 50 tortues vertes ont été retrouvées sur une plage, mortes ou mourantes, avec des traces de couteau, notamment au cou. 

    Un pêcheur a reconnu avoir poignardé à mort plusieurs dizaines de tortues vertes, une espèce protégée, alors qu’elles étaient coincées dans son filet près d’une île du Sud du Japon, a-t-on appris de sources officielles. Entre 30 et 50 tortues vertes ont été retrouvées mortes ou mourantes, jeudi dernier, avec des traces de couteau notamment au cou, sur une plage de l’île de Kumejima, à 1600 kilomètres au sud-ouest de Tokyo.

    Un pêcheur frustré poignarde à mort des dizaines de tortues protégées

    Une tortue verte de mer retourne à la mer après avoir pondu ses œufs sur la plage de la péninsule de Guanahacabibes, à Cuba, le 29 juin 2022.

    REUTERS 

     

    «C’était une scène atroce», a déclaré Yoshimitsu Tsukakoshi, membre d’une organisation de protection des tortues de mer à Kumejima. «Les tortues de mer sont de douces créatures et elles s’enfuient lorsque les humains s’approchent trop près», a-t-il ajouté. «Je n’arrive pas à croire qu’une chose pareille puisse se produire à notre époque».

    Pêcheur repenti

     

    Yuji Tabata, à la tête de la coopérative locale de pêche, a déclaré qu’un pêcheur avait avoué avoir poignardé les tortues. Selon M. Tabata, le pêcheur, dont l’identité n’a pas été dévoilée, a assuré avoir relâché beaucoup des tortues prises dans ses filets, mais a ensuite commencé à les poignarder pour tenter de les affaiblir et de les dégager plus facilement. «Il a dit qu’il n’avait jamais vu autant de tortues dans ses filets. Maintenant il regrette» son acte, a déclaré M. Tabata. Le pêcheur a affirmé s’être senti en danger, a-t-il ajouté.

    Enquête ouverte

    La ville et la police ont ouvert une enquête, a déclaré un responsable municipal, refusant de préciser si le pêcheur encourait des sanctions. Un éditorial du quotidien local, Okinawa Times, a condamné l’acte mardi, ainsi que la manière dont on avait laissé mourir les tortues sur la plage, appelant aussi les responsables locaux à prendre en compte les griefs des pêcheurs, selon lesquels les tortues causent des dégâts économiques.

    Population en hausse

    Selon des médias locaux, les pêcheurs de la région estiment que le nombre de tortues augmente, et que celles-ci peuvent entrer en collision avec leurs bateaux, risquant de les endommager et de se blesser. Selon M. Tabata, les pêcheurs sont également inquiets, car les tortues mangent les herbes marines qui servent d’habitat aux poissons. Il a affirmé que ce type d’incident était rare et que les pêcheurs dégageaient régulièrement des tortues prises dans leurs filets. «Nous sommes en train de réfléchir à la manière d’éviter que cela se reproduise», a-t-il dit.

     

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